Le Sommet libyen de l’énergie et de l’économie 2021 sera le premier événement international consacré à l’énergie à Tripoli depuis près de dix ans, alors que le producteur nord-africain cherche à relancer son industrie pétrolière et gazière et à augmenter sa production de pétrole compte tenu des conditions plus pacifiques et plus stables dans le pays. Le bureau du Premier ministre libyen, Abdul Hamid Dbeibeh, a officiellement approuvé l’événement qui vise à attirer les capitaux étrangers, la technologie et l’expertise dans le secteur de l’énergie du pays, en utilisant la revitalisation du
secteur comme catalyseur pour une croissance sociale et économique plus large.
L’organisateur de l’événement, Ecp, travaille en étroite collaboration avec le ministère libyen du pétrole et du gaz, ainsi qu’avec des compagnies pétrolières et des sociétés de services internationales de premier plan qui ont déjà manifesté leur intérêt pour l’événement et leur engagement envers la croissance de la Libye.
«La Libye est l’un des marchés pétroliers et gaziers les plus influents du continent, avec une position stratégique sur la Méditerranée et de vastes bassins sous-explorés estimés détenir un potentiel frontalier important. L’Ecp est honoré de jouer un rôle dans le rétablissement de la proéminence mondiale du pays dans le secteur de l’énergie », déclare Kelly-Ann Mealia, présidente de l’Ecp.
Dans le but de stimuler l’investissement étranger direct et de favoriser la diplomatie énergétique régionale, l’Ecp invite les ministres régionaux et européens du pétrole et de l’énergie, ainsi que leurs délégations, et les principales organisations intergouvernementales, dont l’Opep.
La Libye est depuis longtemps l’un des producteurs de pétrole les plus importants de la région Mena. Après le serment de la nouvelle administration en mars dernier, le pays a adopté une série de réformes visant à rationaliser les activités sectorielles et à augmenter progressivement la production.
La compagnie pétrolière nationale libyenne, qui possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole du continent africain, s’est fixé comme objectif de produire 1,45 millions de barils par jour (bpj) d’ici à la fin de 2021, 1,6 millions de bpj d’ici à 2023 et 2,1 millions de bpj d’ici à 2025.
Adou Faye